vendredi 5 octobre 2012

C'est fini? Pas vraiment!

Un mexicain bazané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
en guise, en guise, en guise... de parasol
(en février 2012 - à Bucerias)

Notre aventure continue parce que nous retournerons à Nuevo Vallarta pour une partie de l'hiver 2013. 

J'ai ouvert un nouveau blog pour raconter cette nouvelle partie de vie que nous vivons et vivrons au cours de la prochaine année.

Allez-y voir.

www.sous-le-soleil-de-nuevo-vallarta.blogspot.com/

Les chroniques de mamie


C'était le lever du soleil le 15 mars 2012



vendredi 23 mars 2012

C'est fini!!!

Bonjour mes ami(e)s lecteurs et lectrices,

Un lever de soleil un jour de février

Nous sommes maintenant de retour à la maison depuis une semaine - chacun chez soi. 

Je pense que si nous faisons le bilan de ce voyage, c'est que, tous les trois, mes deux comparses et moi, Michèle (notre chère amie) et Michel (mon conjoint), nous avons apprécié.  Pour ma part, c'est un voyage que je referais demain matin - je crois que je l'ai déjà dit. 

Je me sens vraiment privilégiée d'avoir fait ce que nous avons fait.  Tous les jours, lors de ma marche quotidienne, j'ai apprécié pouvoir être ici et profiter de ce que la nature nous offrait de plus beau et de voir ce grandiose paysage.  Je pense que je pourrais vivre ici tout un hiver.


La plage et les montagnes au loin

Cette plage qui n'en finit plus.  La température est idéale. Pas trop chaud, juste assez pour te faire bien sentir. Oui, il y a bien des nuages quelquefois et même de la pluie une journée entière. Mais bon, il faut vivre avec ça! C'est si peu comparé à d'autres endroits où nous sommes allés. En huit semaines, nous avons eu une seule journée de pluie - c'est vrai, on n'aime pas. Il ne faut pas oublier que c'est l'hiver ici tout de même!

Nous vivons dans un appartement au deuxième étage d'un complexe de condos vraiment bien.
Nous avons été heureux de pouvoir profiter de cet endroit paradisiaque, tranquille et très bien situé.  La recherche n'a pas été facile, n'ayant aucune indication vraiment où chercher et comment chercher. Ce que nous avons trouvé nous a plu. Ce n'était pas la vie de grand luxe - ni le grand hôtel princier. Un appartement simple avec deux chambres très confortables, deux belles terrasses, un grand salon dans un complexe de condominiums récents (construction 2008). Trois piscines, vue sur la mer, à quinze minutes de marche de l'épicerie, trente minutes d'autobus de Puerto Vallarta, et environ quarante-cinq minutes de marche sur la plage pour se rendre à Bucerias, le village le plus près et très fréquenté. Je sais vous me direz ouais c'est mieux que de coucher sous la tente. Et je vous répondrai à deux cent mille à l'heure que oui!

L'après-midi, quand nous nous sentons un peu plus frileux parce que nous avons passé la journée dehors à la chaleur, nous nous asseyons dans notre salon derrière nos belles fenêtres à l'est et au sud - d'immenses portes-patio qui nous laissent voir toute cette beauté.

La tour numéro 2 dans laquelle nous habitions
Notre appartement est au 3e étage
Nous avions une vue sur les piscines

De notre terrasse, nous entendons et apercevons la mer. Le matin, en sirotant mon café et en écrivant mon blogue, je peux voir le soleil se lever. 
Et que dire de toutes les découvertes que nous faisions jour après jour. 
Personnellement, ça m'a permis à moi de découvrir que j'aimais écrire et que j'en étais capable.  Je me suis découvert un petit (tout petit) talent de photographe.  (Ou est-ce peut-être que j'ai des origines japonaises quelque part!!!)  Je me levais le matin, je prenais ma caméra et je partais, soit pour une randonnée sur la plage, une visite à l'épicerie, un tour d'autobus - dès que je sortais de l'appartement, je devais avoir ma caméra.  Elle a fait partie de moi ces deux derniers mois.  Attachée à mon cou!

Je voulais tout prendre en photos, tout garder comme souvenir, tout me rappeler.  On oublie tellement vite!!! 

Petit roselin sur le balcon

Huitrier et sa prise
Les pêcheurs sur la plage, un poisson différent, les dauphins au loin, les pélicans en formation, les goélands dans la piscine, le crocodile, les tortuguitas qui essaient de rejoindre la mer, une ou deux étoiles de mer, les dollars de sable, les roselins sur notre terrasse (ça, parce que mon amie Michèle ne jetait pas les croûtes de pain mais les partageaient avec nos amis ce qui nous donnait droit à de magnifiques concerts au lever du soleil), les vagues, le sable doré, l'eau chaude (oui je sais ça ne peut être pris en photo), les planchistes, et tellement d'autres.
Des pêcheurs sur la plage

Des levers de soleil absolument incroyables et que dire des couchers de soleil - des couleurs que la caméra ne peut pas vraiment capter. Et ils sont tous différents, d'un soir à l'autre.  Deux soirs de pleine lune.  Que c'est beau!

Lever de soleil le 29 février 2012

Coucher de soleil le 3 février 2012

Coucher de soleil le 11 février 2012

Coucher de soleil le 24 février 2012

Un restaurant où un très bon repas nous a été servi, un souper BBQ sur notre terrasse pour la fête d'une amie très chère, un village éloigné où des surfers vont essayer les grosses vagues, une plantation d'agaves (plante utilisée pour la production de la Tequila), un champ de maïs (utilisé dans à peu près toute la nourriture), des excursions en autobus, une ou deux visites dans les rues de Puerto Vallarta.  Il y en a tant à voir et à faire!

Ces huit semaines ont passé à une vitesse folle. À l'aéroport, le jour de notre retour, en prenant un petit verre de vin, nous nous disions justement, il semble que nous venons d'arriver. Deux mois!!! Si nous recommencions, il faudra peut-être y aller quelques semaines de plus! Je ne sais pas pour les autres, mais moi si!

Pour ce voyage, je crois que ça sera mon dernier blogue.  Cependant, j'écrirai encore sur autre chose.  J'ai pris goût à jeter sur papier (!!!) mes impressions, mes idées, mes photos peut-être. 


Hasta la vista!



Merci de m'avoir lu et à ceux et celles qui m'ont fait parvenir leurs commentaires, ça m'a encouragé à continuer.

Mamie Andrée XXX

samedi 17 mars 2012

C'est fini!

Un dernier verre au resto
pour les 3 comparses que nous sommes


J'ai pris cette photo le matin du 15 mars 2012
avant notre départ pour me rappeler le plaisir
que j'ai eu à écrire depuis cette terrasse

Notre voyage tire maintenant à sa fin.  Je suis assise sur la terrasse et je regarde les piscines et la mer.  Bien sûr, ce grandiose soleil qui nous envoie plein de lumière et de vitamines tous les jours.  Les montagnes au loin. Je ne me lasse pas de ce magnifique paysage.





Trois amigos au restaurant Mark's Bar & Grill
Quand j'ai commencé un des derniers posts que j'écrirai sur notre voyage, il est presque 17h00, le 14 mars 2012.  Nous nous préparons à sortir pour notre ultime soirée au Mexique - souper au restaurant Mark's Bar & Grill à Bucerias.

Nous prenons tous les trois un filet mignon, qui était cuit à la perfection.  Miam! Miam!  Avec quelques verres de vin pour accompagner le tout, bien sûr.


Mon projet de publier un blogue était pour me faire plaisir à moi. Je voulais partager avec ma famille et mes amis notre aventure.  J'espère que cette petite publication a suscité quelque intérêt pour les personnes qui m'ont lu.


Oui, bien sûr, le but premier de ce voyage était de fuir notre hiver pour 2 mois, après que j'aie perdu mon emploi de 30 ans.  J'avais un besoin immense de prendre du temps pour moi. 

Je me suis acheté un ordinateur portable et j'ai décidé que je raconterais notre voyage.  Je savais que ce ne serait pas de la grande littérature, mais ça a été une très belle expérience.  Je me suis amusée à prendre une multitude de photos - j'avais toujours la caméra en main; j'ai pris plaisir à penser à ce que j'allais raconter. Bien que nous éprouvions souvent des contre-temps causés par l'accès à internet qui était souvent soit très lent ou limité ou sans accès.  Oui, au bureau d'administration, vitesse maximale.  Bon nous avons fait avec ça.

Je souhaite avoir donné aux gens le goût de voyager; aller visiter ce magnifique coin du monde - il y a tant à faire et, même en 2 mois, nous n'avons pas eu le temps voulu pour tout faire ce qu'on souhaitait - ou ailleurs, bien sûr.  Il y a tellement de choses à découvrir sur notre belle planète.  D'autres pays, d'autres coutumes, d'autres peuples, d'autres découvertes.
Huitrier - celui-ci vient de terminer sa palourde
Si ce n'est le goût du voyage, peut-être ce sera l'amour des oiseaux.  Observer les oiseaux - quel agréable passe-temps. Et comme il y a plusieurs sanctuaires d'oiseaux ici - la région est propice à ça - les îles, les montagnes. Des aires de nidification. La mer. Je m'ennuie déjà.

Nous en avons vu de toutes sortes - j'aimerais en reparler.  Je trouverai bien le moyen de publier mes plus belles photos d'oiseaux.


Ici sur la Baie de Banderas, il ne pleut à peu près pas.  Dans cette région du Mexique, nous avons été très bien reçus.  Les gens nous sourient partout où on passe; si nous avons besoin de quelque chose, il y a toujours quelqu'un pour nous aider; les chauffeurs d'autobus sont polis - il y en a même un qui a dévié de sa route pour nous conduire à l'épicerie (nous ne verrons jamais ça chez nous, n'est-ce pas); les chauffeurs de taxi nous offrent des conseils sur quoi faire, et ou aller et quoi visiter.  Les gens locaux savent que le tourisme est leur premier revenu et ils prennent soin de nous.  C'est ce que nous avons senti.

Mon dernier matin au Mexique - 15 mars 2012 - je me suis levée vers 6h30; je voulais aller voir le lever du soleil de la plage.  La marée est en train de descendre.  À cette heure matinale, il n'y a pas trop de jogger.  Des personnes qui comme moi aiment la fraîcheur du matin, les 2 pieds dans l'eau en attendant que le soleil veuille bien émerger derrière les bâtisses ou les endroits non construits en bord de mer.  Je marche environ 30 minutes. 

Qu'est-ce qu'on croise sur la plage à cette heure?  Un, deux ou trois joggers.  Un couple marche tranquillement.  Quelques propriétaires de chien viennent les faire courir au bord de l'eau.  Deux pêcheurs solitaires au loin.  Une étoile de mer.  Un cycliste (hé oui, dans le sable dur).  Des oiseaux viennent prendre leur petit déjeuner.  On commence à sentir les odeurs des restaurants des hôtels avoisinants.  Un ou deux employés nettoient le sable avec leur petit tracteur.

Je prends quelques photos - pour aider à me rappeler.

La couleur de la plage le matin du 15 mars 2012
Il est environ 7h00
La plage est déserte ou presque

Couleur du lever du soleil - 15 mars 2012
photo prise depuis la plage
Couleur du lever du soleil - 15 mars 2012
On dirait que le feu est pris













Une vue de la baie depuis la piscine située sur la plage

Une étoile de mer rejetée par la vague

Photo de la tour 2 de Aqua Condo
dans laquelle nous avons habité
2 mois durant l'hiver 2012
Photo prise le 15 mars

Les valises sont presque prêtes.  Michel est allé faire un tour au bord de la piscine saluer quelques personnes.  Il revient en me disant qu'il y a encore des régates aujourd'hui.  J'y vais prendre des photos.  En jeans, il fait très chaud malgré le vent. 

La Regata dans la Bahia de Banderas

On fait nos adieux aux gens rencontrés sur place.  Adios al mar - adios al sol de la bahia, adios a todos los pajaros, adios a las tortuguitas!!!

Départ en taxi avec toutes nos valises. On réalise quand on revient qu'on apporte toujours trop de choses.  Bien que nous étions partis pour 2 mois, nous n'avons pas eu besoin de tout ce que nous avions dans nos valises!!  J'ai déjà pris ça en note pour le prochain voyage.

À l'aéroport, on nous laisse beaucoup de temps pour prendre un verre de vin.  Départ à 19h00.  Nous arrivons à la maison vers 3h00 du matin.  Allez dodo maintenant.

J'aurai autre chose à raconter - faire un bilan de toute notre belle expérience. 

Vous me demandez si on y retournerait?  Demain matin nous sommes prêts!









mardi 13 mars 2012

Un petit coucou à Denise et Gilles



Un arbre à coton
Aujourd'hui, 13 mars, nous nous sommes rendus à Bucerias pour aller luncher avec ma cousine Denise Bordeleau et son copain Gilles qui passent l'hiver au Mexique; ils sont arrivés par la route depuis fin décembre.  Ç'est agréable de se rencontrer au Mexique, quand on se voit peu souvent quand nous sommes chez nous.  Il faudra remettre ça!!!




Pour s'y rendre, comme nous sommes un peu en retard, nous décidons d'éviter la plage parce que la marée est haute et c'est plus difficile de marcher dans le sable mou.

Peut-être pas une bonne idée finalement!  Michel, qui a eu l'idée afin de ne pas être en retard à notre rendez-vous, n'a pas les bonnes sandales de marche.  Nous avons environ 45 minutes à faire, un bout sur le trottoir, un bout dans un sentier sablonneux, ensuite dans Bucerias sur le trottoir, traverser le marché aux puces en évitant tous les vendeurs. Journée très chaude - et dans les sentiers et les rues, pas de vent. 

Dans le sentier, juste avant d'arriver au village, on peut voir un arbre à coton.  (voir photo ci-dessus)

Nous devons nous rencontrer au restaurant Adriano pour midi. J'avais remarqué ce restaurant à notre première visite à Bucerias parce que mon papa s'appellait Adrien.  Nous avions une table avec une belle vue sur la mer.  Toutefois, malheureusement aujourd'hui, il n'y avait pas de compétition de voiles.  Quelques bières et un bon lunch plus tard, Denise et Gilles offrent de nous ramener chez nous dans leur campeur.

Quelques photos pour vous saluer les amigos et bon retour au Québec!

Au restaurant Adriano à Bucerias
de gauche à droite
Michel, Gilles, Lorraine, Luc, Denise et mamie Andrée
Avant de quitter Bucerias, nous entrons dans
une petite boutique avec une cour.
On m'explique que bientôt, ça deviendra un café.
Nous y reviendrons.

Denise, Michel, Lorraine et Gilles
en bord de mer à l'appartement.
Luc est en train de filmer notre vue.

Contents de vous avoir vu et à bientôt!!!

Encore les tortuguitas!

La plage au lever du soleil le 12 mars 2012

Hier matin, 12 mars 2012, je pense voir depuis notre terrasse que la marée est basse.  Michèle vérifie sur internet et me dit que la basse marée était à 6h30, donc nous avons encore une belle plage dégagée.  Je mets mes shorts, un chandail et une petite veste (c'est frais le matin quand même - environ 17-18 degrés).  Michèle et Michel font de même et nous partons.

Tout de suite après le lever du soleil, la luminosité est différente.  En plus c'est tellement rafraîchissant de marcher sur la plage le matin tôt.  Il n'y a pratiquement personne, sauf peut-être un jogger de temps à autre.

Nous marchons d'un bon pas, aidons quelques dollars de sable - quand ils sont sur le dos, ils ont besoin d'aide - ils ne peuvent retourner sous le sable - et ils en mourront.  Nous n'avons pas le temps de les retourner sur le ventre qu'une dame nous suit et les ramasse - pour quoi en faire?  Des souvenirs pour la famille?!  Bon, elle en ramassera seulement quelques-unes - on ne peut en mettre qu'une seule petite quantité dans sa main, nous disons-nous.  Michel décide qu'il revient.  Michèle et moi continuons.  Tout en marchant, nous pensons voir des traces de tortuguitas dans le sable.  Mais rien en vue.  Par contre, nous apercevons au loin plusieurs personnes qui entrent à l'eau et déposent quelque chose.

Nous nous approchons, et qu'apercevons-nous?  Quelques dizaines de tortuguitas sur la plage qui essaient d'aller à l'eau.  Malgré ce qu'on nous avait déjà dit, nous faisons la même chose - nous les ramassons et allons les porter plus loin dans la mer. Mais elles sont repoussées vers la plage et les pauvres vont certainement mourir. 

Nous décidons donc de nous rendre au centre de conservation situé à 5 minutes de marche.  Naturellement à cette heure matinale, c'est fermé.  Par contre, tout à côté, il y a un complexe de condominium en construction et un employé est en train de travailler le sable pour l'aplanir.  Nous lui demandons si quelqu'un peut téléphoner pour aviser qu'il y a des tortues sur la plage.  C'est ce qu'on nous avait dit de faire le soir de la libération des tortues il y a quelques semaines.  Étant donné qu'elles sont protégées, il faut y faire très attention.  Il nous réfère au gardien de sécurité.  Finalement, il revient avec un seau dans lequel il a mis du sable.  Nous retournons en vitesse pour faire notre sauvetage.

Tortuguitas sur la plage
le matin du 12 mars 2012

Nous les ramassons, les mettons dans le seau et les ramenons.  Nous regardons un peu plus haut sur la plage pour voir d'où elles sont sorties.  Et nous croyons voir plusieurs nids.  Ci-dessous, une photo de ce que nous pensons être un nid.


Nous croyons que c'est un nid de tortues.
On peut voir l'empreinte d'une tortue, croyons-nous,
et un petit trou oû seraient déposés les oeufs.
Nous ne le serons pas cette année en tout cas!

Le gardien de sécurité nous attend.  Il sort les tortues du seau et enlève celles qui sont mortes.  Nous en avons sauvé 38 sur un total de 41.  Bonne moyenne.  Elles sont tellement fragiles.



On fait le décompte sur la terrasse du complexe

Il nous présente Luis Ottavio, une tortue d'eau douce de 3 ans, laquelle nous dit-on sera remise dans l'eau cette semaine.

Luis Ottavio, tortue d'eau douce
Attention, ça mord!

Michèle et Luis Ottavio

Moi et Luis Ottavio

Après cette épuisante aventure, nous revenons chez nous pour un bon petit déjeuner. 

La journée s'est passée au bord de la piscine à profiter de notre ciel bleu sans nuage!!!

En fin d'après-midi, nous avons encore droit à un coucher de soleil superbe.

Mon ombre dans l'ouverture du corridor sur la mer
au coucher du soleil le 12 mars 2012
Le coucher du soleil
12 mars 2012

Il est parti
À demain


lundi 12 mars 2012

Regata Copa México - Olímpic Edición


Notre accès internet nous est revenu aujourd'hui 12 mars (déjà pour la date et enfin pour l'accès)!  Le pourquoi de deux publications aujourd'hui.

Il semble que nous soyons très chanceux.   Du 2 au 18 mars 2012, se tient La Regata Copa Mexico - edición olímpica.  Je dis que nous sommes chanceux, parce que ça n'arrive que tous les deux ans et que nous pouvons en profiter cette année.  Nous ne verrons pas les finales cependant.  Nous serons déjà de retour.

El viento nunca impulsó tanta pasión!   C'est ce que dit la publicité.

Le vent n'a jamais conduit à tant de passion! (traduction libre)

Le logo annonçant la Régate
Ce sont des compétitions de voiliers, de planches à voile, surf cerf-volant (kitesurfing), dériveurs (lasers), etc., en fait tout ce qui est poussé par le vent.  C'est un événement pour lequel nous n'avions vu aucune publicité. Nous n'étions donc pas au courant et, tous les jours depuis début mars, lors de nos marches quotidiennes, nous pouvons apercevoir ces passionnés au loin dans la baie.  La baie de Banderas est très grande.  Aujourd'hui 12 mars, il y avait les dériveurs d'un côté et tout près de Bucerias, le surf cerf-volant. 





Voici quelques photos que j'ai prises en début de semaine dernière.  Ces compétitions ont toujours lieu l'après-midi au moment de la journée où il y a plus de vent.  Le matin, c'est beaucoup plus calme.

Quand nous les avons vu la première journée, il y avait une petite brume qui recouvrait la baie.  Mais c'était très bien.  Nous les voyons tous les jours depuis.

Il semble qu'on attende le signal du départ.
Les voilà partis

En plus gros plan

Au cours de notre marche ce jour-là, nous avons fait une rencontre avec une aigrette neigeuse.  Bel oiseau tout blanc aux yeux et pattes jaunes.
L'aigrette cherche sa pitance

Et voilà, elle a trouvé.  Il faut maintenant
qu'il soit placé dans la bonne direction
pour l'ingurgiter plus facilement.
De travers, il n'y a pas grand chose qui passe,
n'est-ce pas?  Tout le monde sait ça!

OK, nous partons.  Elle n'aime
pas tellement qu'on l'espionne.


C'était un après-midi de début mars dans la baie de Banderas.




Journée de la femme


Journée internationale de la femme
Voici le lever du soleil en ce matin du 8 mars 2012
Je sais je suis en retard dans l'écriture de mon blogue.  Nous éprouvons quelques problèmes d'accès internet ici.  Qu'à cela ne tienne, je m'impose au bureau d'administration pour pouvoir vous informer ce que nous avons fait la semaine dernière.







Aujourd'hui, journée internationale de la femme, notre projet est de se rendre à Rincón de Guayabitos.  Endroit prisé par les propriétaires de motorisé - il y a beaucoup de québécois qui viennent y passer l'hiver en bord de mer. 

Il faut prendre l'autobus - cette fois-ci cependant ce sont des autobus de luxe - le trajet est plus long - l'autobus que nous prenons se rend jusqu'à Tepic (capitale de l'état du Nayarit, où nous sommes) - nous avons même droit à un petit film, en espagnol.  Et pourquoi pas?


Photo prise à travers la fenêtre teintée
de l'autobus dans le petit village de San Ignacio
pendant que nous attendions le chauffeur

Juste pour vous dire - en montant dans l'autobus au terminus à Mezcales, on entend un bip sonore qui vient du tableau de bord - bip bip bip.  Ça arrête, ça recommence.  Je me dis, bon quand le chauffeur fermera la porte, et que l'air climatisé sera rendu au degré demandé, ça va arrêter.  Ben non!!!  Ça continue.  On fait quelques arrêts pour ramasser d'autres passagers.  Le chauffeur descend de l'autobus et semble vérifier un pneu - est-ce la raison du bip?  On commence à monter la montagne.  Environ 20 minutes après le départ, le chauffeur arrête dans un petit village, San Ignacio, stoppe le moteur, sort du bus, fait le tour, se rend chez l'épicerie, revient, essaie de redémarrer.  Ça ne fonctionne pas. Il enlève sa veste, sa cravate, tape sur le volant - je crois qu'il est en furie.  Il ressort de l'autobus avec une canette de je ne sais quoi, ouvre le panneau arrière et démarre l'autobus.  Il remonte, et il étouffe le moteur (ou le moteur s'étouffe?!).  Finalement, après un bon arrêt de 15 minutes, on repart enfin, mais maintenant en plus du bip, il y a une petite alarme.  Très peu rassurant, surtout qu'on traverse des montagnes.  Je commence à avoir hâte d'arriver.


Nous traversons plusieurs petits villages, apercevons des champs de maïs, une plantation d'agaves, des champs de magnifiques cactus.  Difficile de prendre des photos, on roule trop vite et comme vous pouvez voir sur la photo ci-dessus, les vitres de l'autobus sont teintées.  Nous traversons de petits villages, voyons de magnifiques cimetières dont les pierres tombales ou les caveaux sont décorés.  Nous voyons aussi des étalages de fruits et légumes, tout plein de choses qui attirent notre regard.  Les arbres gigantesques.  Les montagnes au loin.  C'est très beau. 


La plaza du village
Aujourd'hui, il n'y a personne
Rincón de Guayabitos.  Première chose à faire, marcher jusqu'à la mer.  Et voilà ce qu'on y voit.  Au bout de la petite rue qui nous amène à la plage nous fait voir ce beau pélican.  Il est installé avec un copain (qui ne voulait pas être pris en photo) sur le dessus d'un palapa.  Impressionnant.  C'est la première fois que j'en vois un d'aussi près.  Habituellement, ils pêchent!



Un beau pélican installé au haut d'un palapa
et qui nous surveille du coin de l'oeil.
La plage à Rincón de Guayabitos
On voit Isla del Coral face à la plage
Sanctuaire d'oiseaux


Les mariachis s'en vont jouer quelque part

Vendeurs de jouets de plage à l'arrière
Devant, on offre des crevettes sur bâton

Sur la plage, on peut voir beaucoup de pélicans un peu paresseux qui tournent autour des kiosques où on vend des crevettes ou des fruits.

Nous continuons notre route sur une rue en bord de mer.  Beaucoup de petites boutiques à souvenirs, des restos avec pignons sur rue, d'autres installés au coin d'une rue.

Un petit resto installé au coin de la rue
où on offre des tacos ou burritos ou tortillas
Marchand de fruits et légumes

Il y a énormément de petits hôtels, ou bungalows où on peut louer soit des chambres ou des suites.  On y pensera peut-être dans quelques temps!

Nous étions ici pour voir le petit marché du jeudi.  En fait, il se trouve à environ 30 minutes de marche de Guayabitos, dans un petit village appelé La Peñita de Jaltemba.

Village très pauvre - les rues sont en pierre et très poussiéreuse. 

Une petite rue de La Peñita
Une épicerie où on offre le poulet en spécial aujourd'hui

Un cheval dans ma rue!
Une belle bête qui attend son maître attaché au camion

Quand nous arrivons finalement au marché, il est plus de 2h00 et la plupart des vendeurs sont en train de ranger tout dans des caisses.  Il faut avant tout secouer, épousseter et enlever tout le sable accumulé sur leurs produits.

Ce n'est finalement pas un marché d'artisanat et de souvenirs.  Mais bien en fait ce qu'on voit dans un marché aux puces.  Des articles pour la maison, des vêtements, etc.


On ferme

L'offre - tout pour la maison
Après quelques rues, nous décidons de retourner à la maison.  Nous aurons droit ce soir à une belle pleine lune.

La pleine lune - jeudi 8 mars 2012
photographiée depuis notre balcon
sur une plage de Nuevo Vallarta, Mexique